Histoire de la cathédrale du Sacré-Cœur

En 1871, le monde catholique est assommé par une série d’événements négatifs : la défaite de la France dans la guerre franco-prussienne, le combat de la Commune de Paris contre les troupes versaillaises (la « semaine sanglante »), le siège de Paris pendant plusieurs mois et la capture du pape Pie IX. L’Église a décidé que la meilleure façon d' »expier les péchés » serait de construire une immense basilique. Les fonds nécessaires à la construction sont collectés auprès des habitants de la ville par souscription publique.

Un concours d’architectes est lancé et c’est Paul Abadie qui l’emporte. Son projet combine des éléments d’architecture gothique, byzantine, renaissance et romane. Selon l’architecte, il s’agit d’un symbole d’harmonie et de tolérance. C’est Montmartre qui a été choisi pour accueillir la basilique.

Comme Abadi n’était pas âgé et que la construction a duré longtemps, l’architecte est mort avant le résultat de ses travaux. Le projet est alors géré par cinq architectes différents. Mais c’est Paul Abadie qui a choisi la pierre de la basilique, un minéral extrait à Château-Landon, qui devient blanc lorsqu’il est exposé à l’eau. La basilique ne craint donc pas les précipitations.

En 1873, le gouvernement français approuve le projet et donne son accord à la construction. La première pierre de la cathédrale du Sacré-Cœur de Paris est posée le 16 juin 1875. Mais les travaux durent bientôt être interrompus afin de consolider le sol – il y avait en effet des carrières à cet endroit. La construction ne s’est achevée qu’en 1914 et la basilique a été consacrée cinq ans plus tard, en 1919.

L’architecture du temple du Sacré-Cœur a suscité le mécontentement des partisans de la Révolution et des citoyens ordinaires. Les premiers estimaient que son style était étranger à l’image traditionnelle de Paris, les seconds qualifiaient le sanctuaire de « gâteau national ».

Avec le temps, les différends se sont apaisés, la silhouette de l’église du Sacré-Cœur s’est fondue dans le panorama de Paris et est aujourd’hui l’un des lieux les plus visités par les touristes et les pèlerins.

Ce qui attend les touristes dans l’église du Sacré-Cœur à Montmartre

La vue de loin est époustouflante : une basilique blanche comme neige à laquelle on accède par 237 marches. Le clocher est haut de 100 mètres et le dôme central du Sacré-Cœur de 83 mètres. La cloche savoyarde est d’ailleurs la plus grosse cloche de Paris, avec un poids de 19 tonnes.

Vous pouvez monter à la basilique par les escaliers ou le funiculaire (2 euros). La vue depuis le sommet est spectaculaire, par temps ensoleillé vous pouvez voir non seulement les panoramas de Paris, mais aussi les quartiers de la ville.

Devant l’église du Sacré-Cœur se trouvent les statues de Jeanne d’Arc et de Louis IX, deux personnages emblématiques pour les catholiques français. Il y a également une fontaine et un jardin.

En entrant dans la basilique, le touriste se trouve dans un vaste hall. Ses principales décorations sont des vitraux et une mosaïque intitulée « Le respect de la France pour le Cœur de Dieu ».

Si vous entrez dans le Sacré-Cœur pendant l’office, vous pourrez entendre les sons étonnants de l’orgue et la beauté extraordinaire du chant choral.

Les touristes peuvent également descendre dans la crypte pour vénérer la statue du Sauveur au cœur enflammé.

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Même si vous avez voyagé dans de nombreuses villes françaises et vu de nombreuses églises gothiques, la cathédrale de Rouen ne manquera pas de vous impressionner. À mon humble avis, c’est la plus belle cathédrale que j’aie jamais vue, avec son étonnant travail de la pierre. On a l’impression que la cathédrale est tout simplement de la dentelle ! Je pense que l’on peut admirer sa façade à l’infini, en regardant les détails de cette « mousse » de pierre.

Ce n’est pas pour rien que l’un des plus grands maîtres de l’impressionnisme, Monet, a peint la cathédrale tant de fois, par des temps différents. L’endroit même où l’artiste s’est assis est indiqué par un panneau d’information sur la place de la cathédrale.

Vous pouvez également prendre le temps d’admirer la beauté de ce monument gothique tout en dégustant un délicieux repas dans l’un des cafés donnant sur la place de la cathédrale.

Histoire de la cathédrale de Rouen

L’évêché de Rouen est mentionné dès 314. La première basilique a été construite à l’emplacement de l’actuelle cathédrale à la fin du IVe siècle. En 841, Rouen est attaquée par les Vikings et le complexe ecclésiastique est incendié. En raison de l’incertitude politique qui régnait à Rouen, le complexe est resté détruit pendant longtemps, jusqu’à ce qu’en 911, Rouen devienne la capitale du duché de Normandie. Le premier duc Rollon fut baptisé sous le nom de Robert dans une simple basilique. Conformément au nouveau statut de la capitale, la construction d’une nouvelle église dans le style roman alors en vigueur commença en 1020 (seule la crypte subsiste).

L’église romane comprenait une galerie de contournement et des chapelles s’écartant radialement de l’abside. Le même plan fut adopté par la nouvelle église, l’actuelle cathédrale de Rouen, dont la construction commença en 1202. Les fondations de l’église romane ont servi à la construction de la nouvelle cathédrale.

La colonnade entoure le vaste espace de l’autel de la cathédrale, déjà désuet à l’époque. La construction du transept est intéressante : quatre tours de style normand, ornées de nombreuses rosaces, ont été construites à ses angles extérieurs. La construction du transept de la cathédrale de Rouen débute en 1280, à l’époque du gothique mature. Conformément au style populaire, les façades entre les tours sont réalisées en forme de dentelle.

Tour de la cathédrale de Rouen

La tour de la cathédrale de Rouen a été a été réalisée en 1514, pendant la période du gothique flamboyant. La flèche de la tour, qui culmine à 148 mètres, a été réalisée en 1829-1876 sous la direction d’Alavoine. D’un poids de 1200 tonnes, elle est la plus haute flèche de cathédrale de France. Au fil du temps, la flèche a été détruite par le temps et reconstruite à de nombreuses reprises. A l’origine, en 1557, une flèche en bois recouverte d’étain a été réalisée. En 1822, elle fut frappée par la foudre et brûla. Un an plus tard, il a été proposé de construire une nouvelle flèche en métal dans le style gothique du XIIe siècle. Le projet fut approuvé en 1825 et achevé près de 60 ans plus tard avec quatre tourelles en fer. Il y a quelques années, un ouragan majeur en France a emporté l’une des tours de la cathédrale de Rouen.

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La construction de la cathédrale actuelle a débuté en 1195 et a duré près d’un siècle et demi – sa consécration n’a eu lieu qu’en 1324. La nouvelle cathédrale devait être à la hauteur du prestige de la ville royale de Bourges et de l’archevêque de Bourges, qui portait le titre de primat d’Aquitaine, et impressionner par sa grandeur et sa splendeur. C’est pourquoi il a été décidé de construire la cathédrale de Bourges dans le nouveau style gothique de l’époque, qui remplaçait le style roman.

Comme souvent, les noms des architectes, des sculpteurs et des tailleurs qui ont construit la cathédrale n’ont pas été conservés pour l’histoire, mais le bel édifice de la cathédrale de Bourges témoigne de leur talent et de leur grande habileté. Le plan de la cathédrale est une basilique à cinq nefs avec de petites chapelles entourant le chœur. La cathédrale impressionne non seulement par sa taille (sa longueur est de 120 mètres, sa largeur de 41 mètres (c’est la cathédrale gothique la plus large de France), la hauteur de la tour la plus haute est de 65 mètres), mais aussi par l’harmonie surprenante de ses proportions.

Les « points forts » architecturaux de la cathédrale de Bourges sont l’absence de transept, cinq portails (au lieu des trois traditionnels), des arcs-boutants doubles et une solution architecturale innovante pour l’époque – l’utilisation d’arcboutans (semi-arcs extérieurs en pierre), qui ont permis de réduire considérablement la taille des supports internes et, par conséquent, d’augmenter considérablement l’espace intérieur et les ouvertures des fenêtres.

La décoration architecturale des façades mérite une attention particulière : portails avec tympans décorés de bas-reliefs sculptés et d’arcs en lancette ajourés, fenêtres à douille, moulures, sculptures, gargouilles, tourelles et arcs sculptés. Mais la cathédrale Saint-Étienne de Bourges est surtout célèbre pour ses magnifiques vitraux datant des XIIIe et XVIe siècles. La plupart d’entre eux ont survécu jusqu’à aujourd’hui dans leur forme originale. Les vitraux de la cathédrale de Bourges constituent « une véritable encyclopédie de l’art du vitrail », permettant de retracer son évolution du XIIIe au XVIe siècle.

L’intérieur de la cathédrale a été conçu selon le principe de « l’unité de l’espace intérieur » – les voûtes de la nef, hautes de 37 mètres, l’absence de supports axiaux internes, les grandes baies vitrées créent l’effet d’un seul et immense espace, qui coupe littéralement le souffle. La décoration intérieure regorge de sculptures, de statues, de peintures, de fresques et de bas-reliefs. L’un des trésors de la cathédrale est l’ancienne horloge astronomique, datant de 1424 et parfaitement conservée à ce jour. Sous le déambulatoire se trouve la crypte, construite en 1200, qui abrite le tombeau du duc Jean de Bourges.

Au cours de sa longue histoire, la cathédrale de Bourges est restée pratiquement inchangée. Heureusement, elle a été beaucoup moins endommagée que d’autres cathédrales médiévales par les révolutions et les guerres qui ont fait rage en France au cours des siècles. Le seul incident grave est l’effondrement de la tour nord en 1506, dû à des erreurs de construction. La tour a été reconstruite en 1542.

Aujourd’hui, la cathédrale Saint-Étienne de Bourges est l’une des principales attractions de France et est visitée par plus de 600 000 touristes du monde entier chaque année.

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